De la collection
Au travers des planches de Corot, Manet, Toulouse-Lautrec, Vuillard, Rouault, Villon et bien d’autres encore, s’écrit l’un des moments les plus passionnants de l’estampe originale française de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Ces œuvres, dont certaines ont récemment rejoint la collection du Musée des beaux-arts, témoignent de l’activité intense, l’intérêt et la passion de deux hommes, Charles Chautems et Marcel Bergeon, qui ont promu la gravure au sein du Musée durant plus de trente ans. Lermite avant Lermite De l’expressionnisme à la calligraphie, les modes divers sur lesquels se déclinent les portraits, végétaux, et scènes d’intérieur, mènent Jean-Pierre Schmid à Lermite, sur la voie des paysages jurassiens fractionnés qui l’ont rendu célèbre. Les dessins, peintures, estampes des années 1940 à 1970 donnent à voir le cheminement de l’artiste vers ses réalisations finales. Le Musée des beaux-arts abrite depuis 1977 le siège de la Fondation Lermite. Pour en savoir plus sur les techniques de l’estampe Le Musée des beaux-arts sort ses presses pour l’occasion et les présente au public, accompagnées de panneaux didactiques sur les différentes techniques de l’estampe, qui de la gravure sur bois à la sérigraphie en passant par le burin, l’eau-forte, l’aquatinte, le vernis mou, la manière noire, la pointe sèche, et la lithographie, ont su séduire les plus grands artistes.