Dimanche 27 novembre à 11h.
« Eaux Fantômes ? », table ronde modérée par Federica Chiocchetti, directrice du MBAL
Le MBAL invite différent·e·x·s spécialistes pour un moment d’échange entre art et environnement.
Entrée libre, suivi d’un brunch payant dès 12h, ouvert au public. Adultes 18.- / enfants 12.-
Inscription par email conseillée.
« Telle, unie à elle-même, elle tourne en une continuelle révolution.
Leonardo da Vinci
Deçà, delà, en haut, en bas, courant, jamais elle ne connaît la quiétude,
pas plus dans sa course que dans sa nature.
Elle n’a rien à soi, mais s’empare de tout, empruntant autant de natures
diverses que sont divers les endroits traversés. »
La discussion aura comme fil rouge la thématique de l’eau, que ce soit par son influence dans la chorégraphie en danse moderne et contemporaine, ou par son rapport à la science et au territoire du Locle, ou dans un un travail vidéo autour d’une des plus grandes mines de lithium du monde, ou plusieurs protagonistes racontent leur attachement à ce territoire et où s’entrechoquent l’engagement d’une indigène pour les droits de l’eau, les doutes des scientifiques en exploration du désert comme analogue à la planète Mars, la croyance des industriels, les spectres de la colonisation et les récits des nouveaux explorateurs…
À propos des intervenants
PAULINE JULIER est artiste et réalisatrice. Elle explore comment histoires, rituels, connaissances ou images créent et animent les liens entre les humains et leur environnement. Ses films et installations sont composés d’éléments d’origines diverses (documentaire, théorique, fiction) pour restituer la complexité de notre rapport au monde. Ses installations et films ont été projetés dans des centres d’art contemporain, des institutions et des festivals du monde entier.
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SARAH BURKHALTER est responsable de l’antenne romande et membre de la direction de l’Institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA). Docteure ès lettres, elle a étudié à New York University et à l’Université de Genève, où elle a été chercheuse-boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et a enseigné l’histoire de l’art et de la danse aux XIXe-XXIe siècles, ses domaines de spécialisation.
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PIERRE-YVES JEANNIN est passionné de spéléologie ce qui l’a conduit à étudier la géologie, puis l’hydrogéologie, se spécialisant dans l’hydrologie des régions calcaires, sujet de sa thèse de doctorat. Il a créé l’ISSKA en 2000 et enseigne à l’université de Neuchâtel.
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