Le MBAL se réjouit de vous accueillir cet automne à l’occasion de la onzième Triennale de l’art imprimé contemporain, Pr³ : Prison, Protest, Print, avec trois expositions monographiques de Laurence Rasti (CH), Paz Errázuriz (CHL) et Michael Günzburger (CH).
Laurence Rasti avec A., D., G., L., M., N., T., Z. – Un mur comme horizon
Lauréate de l’Enquête photographique neuchâteloise 2024 organisée par l’Association pour la promotion de la photographie dans le canton de Neuchâtel (APPCN), l’artiste suisse d’origine iranienne Laurence Rasti propose une réflexion sur le système carcéral suisse. Comptant parmi les rares artistes à avoir eu accès aux prisons neuchâteloises, elle présente une installation issue d’une collaboration avec des personnes détenues, ainsi qu’un espace documentaire qui explore les contradictions inhérentes au milieu.
Paz Errázuriz – Colecciones Fundación MAPFRE
La photographe Paz Errázuriz dévoile, pour la première fois en Suisse, les aspects les plus cachés de la vie quotidienne au Chili, son pays d’origine. Artiste engagée et visionnaire, son travail souligne la vulnérabilité et la fragilité de la condition humaine, mais aussi sa dignité et sa grandeur, particulièrement sous la dictature de Pinochet. Curatée par Carlos Gollonet de la Fundación MAPFRE, l’exposition met en avant les populations marginalisées et retrace la carrière de l’artiste à travers une sélection d’oeuvres des années 1970 à nos jours.
Michael Günzburger – Follow the Crackling Sound
Le MBAL présente une rétrospective des onze dernières années du travail de l’artiste basé à Zurich Michael Günzburger. Bien que l’objectif traditionnel de l’impression soit la reproduction de multiples identiques, Günzburger vise, au contraire, à créer des oeuvres uniques par l’expérimentation de ce procédé. Si l’impression prévoit un contrôle total à la fois du processus et du sujet final, l’artiste choisit à travers son approche unique d’y renoncer, en laissant les couleurs et les matériaux créer l’image. Dès lors, il remet en question l’idée de la création comme étant l’acte d’un génie inspiré et solitaire, et préfère en explorer le côté expérimental, collaboratif et performatif.
Commissariat : Federica Chiocchetti et Anna Bleuler
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